Accueil Sport L’AG Elective du CAB fait déjà jaser : Un peu de sagesse, svp!

L’AG Elective du CAB fait déjà jaser : Un peu de sagesse, svp!

L’avenir du club nordiste s’annonce incertain après que le président a annoncé son départ.

La Presse — Il fut un temps où les supporters «Jaune et Noir» attendaient avec impatience le rendez-vous de l’assemblée générale élective. En effet, il s’agit d’un moment durant lequel les adhérents s’expriment librement sur le bilan du mandat du président sortant. L’ambiance est parfois « chaude» mais le respect des intervenants envers les responsables est total. C’était du temps de MM. Sadok Belakhoua, Larbi Malekh, Mhamed Belhadj, Hamadi Baccouche, Saïd Lassoued, Moncef Ben Gharbia pour ne citer que les plus récents au charisme certain. Depuis 2011, les choses ont beaucoup changé, les coups bas et les intrigues dans chaque élection pour briguer un mandat à la tête d’un club ou pour désigner un technicien ont commencé à voir le jour. Avec la vulgarisation des réseaux sociaux, l’atmosphère s’est davantage dégradée. Les pages créées par les groupes qui soutiennent telle ou telle personnalité  jouent un rôle important voire déterminant dans les décisions. Au CAB, sous la pression de ces mêmes pages, le comité directeur a dû céder plus d’une fois. L’entraîneur Ben Younès, remercié après deux matches seulement, Gafsi réclamé avec beaucoup d’insistance n’a pas fait long feu non plus, Youssef Zouaoui est venu pour un projet puis est reparti, un vice-président démissionne et un directeur technique s’en va. Quelle gabegie! Mais il y a pire. Cette fois-ci, c’est le président Samir Yaâcoub qui allume la mèche. Dans une interview accordée au site officiel du CAB, Yaâcoub n’a pas fait dans la dentelle en pointant du doigt certaines parties, sans les nommer, les traitant  d’ennemies du club qui sont en train de lui mettre les bâtons dans les roues! Ne pouvant plus travailler dans ces conditions pour le moins inconfortables selon lui, Samir Yaâcoub décide de ne pas se représenter à la candidature pour la présidence du CAB. Faut-il rappeler que son mandat arrive à terme le 31 janvier 2025? « Ma décision est prise depuis un moment et je ne compte pas changer d’avis d’ici là», peut- on entendre dans ladite interview. L’assemblée élective se tiendra soit le 1er, soit le 2 ou le 3 février, un jour où il n’y a pas de match de championnat selon une source proche du club. Toutefois, ce qui pose problème, ce n’est pas le fait que Yaâcoub ne désire pas se représenter pour un nouveau mandat, mais c’est dû au fait que les candidats à la présidence ne se bousculent pas au portillon.

La maladresse du président

Poursuivant son interview, le président Yaâcoub a jugé qu’il avait réussi la saison passée  à hisser le CAB en finale de la Coupe de Tunisie, stade qu’il n’avait pas atteint depuis 2007  et que l’édition de la Coupe 2013 remportée  par les Cabistes était exempte des 4 grands clubs. Cette déclaration a mis le feu aux poudres au sein du public «Jaune et Noir», via les réseaux sociaux, lui rappelant que ce titre était gagné haut la main et largement mérité grâce au dur labeur fourni par tout le monde au CAB. Des propos maladroits, à notre humble avis, que Yaâcoub d’habitude plus réservé n’aurait pas dû prononcer alors que le club nordiste traverse une crise de résultats. Le moment n’était pas propice du tout! À cette occasion toujours, l’interviewé a rappelé qu’il s’est efforcé à éponger une grande partie des dettes relatives à d’anciens joueurs et que, sur le plan sportif, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter pour l’avenir du CAB. On veut bien le croire, mais la réalité actuelle sur le terrain est tout  autre.

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